Sous l’impact du réchauffement climatique, les glaciers de la planète enregistrent depuis la fin du Petit Âge glaciaire (1850) un implacable retrait. Dans ce contexte de décrue généralisée, les résidus d'appareils glaciaires, généralement caractérisés par une "fine" couche d'éboulis superficiels, revêtent un intérêt capital de par les volumes d’eau conséquents qu’ils sont encore susceptibles de délivrer à la biosphère locale. Absentes de la plupart des cartes actuelles, beaucoup de ces reliques glaciaires sont aujourd’hui méconnues bien que renfermant encore parfois plusieurs centaines de millions de mètres cubes de glace fossile.
D’un intérêt stratégique et écologique évident, ces appareils résiduels, connus sous le nom de glaciers noirs et de glaciers rocheux, conservent encore aujourd’hui une part importante de leur mystère. Le présent projet intitulé Reliques glaciaires vise à lever un coin de ce mystère. D’une approche factuelle et naturaliste, celui-ci se présente sous la forme d’un magazine A4 couleur de 74 pages entièrement dédié à l'exploration des glaciers menacés de disparition imminente. Site et page Facebook le complètent utilement.
Dans le premier numéro de ce magazine consacré à la Savoie, sept glaciers aujourd'hui considérés comme disparus sont ainsi passés au crible, en particulier leurs reliques toujours bien présentes (voir les douze premières pages de ce numéro). Un bref historique retraçant leur spectaculaire déclin depuis la fin du Petit Âge glaciaire (1850) y précède à chaque fois une étude détaillée de leur état actuel (2022-2023). Aux 78 illustrations couleurs du magazine viennent en complément 167 autres documents librement accessibles sur internet, dont 76 vidéos inédites. Cartes, itinéraires détaillés et fichiers au format gpx conférent à l’ensemble un caractère parfaitement documenté et sourcé. Les amateurs de surprises apprécieront le septième et dernier article de ce magazine consacré à la découverte d’un glacier jamais référencé à ce jour, un glacier qui plus est logé au creux d’un sommet sans nom.
Sujet longtemps tabou dans les hautes
sphères politiques et militaires, archives inaccessibles au commun des
mortels, un siècle après leur disparition, on ne sait toujours pas qui
étaient les combattants fusillés par l’armée française en 1914-1918.
Combien étaient-ils ? Qu’avaient-ils fait ? Quelles sont les véritables
raisons de leur mise à mort ? Autant de questions qui restent encore
aujourd’hui sans réponse et qui empêchent de connaître de façon
objective cette population dans son intégralité.
À quelques mois du centième anniversaire du déclenchement de la
Première Guerre mondiale et, alors que certains s’interrogent sur une
réhabilitation individuelle ou collective des fusillés de ce conflit,
Frédéric Mathieu, chercheur indépendant spécialisé dans l’étude du
monde combattant des 19e et 20e siècles, rend publique cette longue
enquête menée sur les traces de 740 d’entre eux. Entre archives et
terrain, l’auteur réalise une plongée aussi passionnante qu’émouvante
au coeur de ce drame humain.
Cet ouvrage sans concession ne saurait
laisser personne indifférent. Les témoignages poignants de 130 soldats
condamnés à mourir se mêlent à ceux de leurs camarades, choqués par
l’horreur du « spectacle » auquel ils assistent. Les 40 portraits
photographiques interpellent le lecteur, tout comme les rares clichés
d’exécutions. Et quand, au détour d’une page, apparaissent un rapport
médico-légal laconique et l’ébauche, à l’aquarelle, d’un corps criblé
de balles, c’est toute la froideur et la brutalité de la guerre qui
s’expriment.
Fruit d’une enquête minutieuse et sans concession, cet ouvrage
révèle, pour la première fois, la face trop longtemps cachée des
fusillés de la Grande Guerre. (Plus de détails)
Simples gens ou notables, ils ont fait l'histoire, par leur participation aux dernières grandes batailles de l'Empire, par leurs témoignages qu'ils ont portés jusqu'au début du vingtième siècle.
Napoléon, les derniers témoins est le premier ouvrage consacré aux ultimes survivants des guerres napoléoniennes. Plusieurs mois d'enquête ont permis à Frédéric Mathieu de retrouver 554 témoins civils et militaires (387 vétérans français, 93 vétérans européens, 74 témoins civils).
L'auteur propose pour chacun de ces hommes et femmes à la longévité exceptionnelle, une biographie détaillée. Il y joint vingt-quatre témoignages et présente pour la première fois trente-neuf portraits photographiques.
Ce livre est plus qu'une simple étude scientifique et historique sur ces ancêtres, il est un hommage à toute une génération aujourd'hui oubliée.
Cet ouvrage, unique dans l'histoire de Verfeil-sur-Seye, petit village du Tarn-et-Garonne, fait surgir à notre mémoire les noms familiers de ses fils morts à la guerre de 1914-1918. Le modeste monument de Verfeil, distinct de bien d'autres monuments aux morts par sa sobriété intemporelle, en porte le témoignage, tout comme les Petits Souvenirs de mon très cher Onésime mort pour la France le 1er octobre 1916, écrits avec la sincérité d'un bel amour maternel, par sa mère, Nathalie Bessède, épouse Hébrard ; puis les quatorze poèmes de deuil et huit poèmes patriotiques sous la plume du directeur de l'école de garçons de l'époque, Léon Bouysset. Deux ensembles à l'origine du présent ouvrage, auxquels nous avons joint des extraits de lettres à ses parents d'un poilu survivant, Dieudonné Durand.
Lors, ne voulant pas reproduire sèchement ces trois écrits historiques, nous avons cherché à en savoir plus sur ces Verfeillais et, fouillant dans les diverses archives accessibles, familiales, civiles et militaires, nous avons tenté de reconstituer le plus fidèlement possible le parcours de ceux qui, partis aux moissons, avec l'espoir de revenir aux vendanges, ne revirent plus leur village, ou, si quelques-uns y revinrent, ce fut dans un cercueil.
Si les derniers vétérans britanniques de la " Grande Guerre " ont eu droit aux honneurs nationaux, tels Henry Allingham et Harry Patch décédés en 2009, en revanche les derniers survivants anglo-saxons des guerres napoléoniennes ont été les grands oubliés de l'histoire. Cet ouvrage répare en partie cette injuste omission en rendant hommage aux ultimes combattants qui ont affronté la " Grande Armée ".
Frédéric Mathieu, à l'origine de ce travail, présente ainsi les notices biographiques de 147 témoins civils et militaires (69 vétérans britanniques, 34 vétérans européens, 44 témoins civils), fruit de longs mois de recherche dans des archives fort diverses et des journaux de l'époque. À ces notices qui constituent le cœur de l'ouvrage s'ajoute une étude démographique, historique et sociologique de ces trois populations de survivants. À partir de l'examen de leur mobilité géographique, l'auteur apporte un éclairage original sur les phénomènes migratoires internationaux qui caractérisent l'Europe du XIXe siècle.
Ce livre aurait pu n'être qu'un simple documentaire. L'auteur a pu, par ses recherches approfondies, lui donner chaleur et vie grâce à des témoignages inédits, des photographies et parfois des gravures dont certaines, telle celle reproduite sur la couverture, ne manquent pas d'émouvoir le lecteur.